Depuis maintenant 3 ans qu’au sein de l’association Pom’Mangue nous aidons des enfants béninois à aller à l’école, nous avions l’habitude de voir, à chacun de nos voyages, les mines réjouies de ces petits élèves. En effet, quelle joie pour eux de recevoir cahier, crayons, cartable pour apprendre à lire, écrire, compter. Cette fameuse obligation, qui désespère nos enfants le matin au lever du lit, est devenue pour les élèves du village d’Akpakli un grand moment de plaisir et une véritable chance qu’ils savent apprécier car ils en connaissent la rareté (80% d’analphabètes dans les villages) !

Et pour nous ici, nantis d’une éducation accessible à tous, quel bonheur d’avoir pu en 6 mois aider leurs parents à réaliser leur rêve : construire, dans leur village, une école en « dur » et aux normes, pour permettre à leurs enfants d’accéder à une scolarité dont ils n’ont pas pu bénéficier eux-mêmes.

Voici donc quatre murs et un toit  qui font le bonheur d’adultes et d’enfants même éloignés de milliers de kilomètres.

Le 1^er août 2010 est à retenir dans l’Histoire comme le jour d’entrée en vigueur du Traité d’Oslo interdisant l’emploi, la production, le stockage et le transfert des bombes à sous-munitions (BASM).

A ce jour, 37 Etats ont ratifié cette convention, qui a force de loi entre eux. Les Etats parties à la convention auront huit ans pour détruire leurs stocks d’armes à sous-munitions et dix pour dépolluer leurs territoires ; le traité prévoit également des obligations d’assistance aux victimes.

La Francea été le vingtième pays à l’avoir fait, en septembre 2009 ; par ailleurs, une loi votée par le Parlement a interdit le financement direct et indirect de la production et du commerce de ces armes.

L’Allemagne, l’Espagne, le Japon, le Mexique, le Royaume-Uni ont également ratifié le traité.

Certains grands producteurs d’armes, comme les Etats-Unis, la Chine, Israël et la Russien’ont pas ratifié ni signé le traité à l’heure actuelle.

Toutefois, la simple existence d’un traité en vigueur peut créer une pression morale suffisante pour stigmatiser l’usage des BASM, même chez des Etats qui ne l’ont pas ratifié ni même signé[1]. C’est ainsi que le Canada et la Colombie, qui n’ont pas encore ratifié le traité, se sont déjà engagé dans un processus de destruction de leurs stocks de BASM.

Les BASM avaient pour la première fois été utilisées par l’armée américaine pendant la guerre du Viêt-Nam, 260 millions de sous-munitions avaient alors été larguées sur le territoire laotien entre 1965 et 1975. Elles ont ensuite été utilisées dans des pays tels que l’ex-Yougoslavie, le Liban, l’Irak et l’Aghanistan.

Sources :

http://www.handicap-international.fr/fileadmin/documents/presse/CP_Entree_en_vigueur_Traite_dOslo_Internet100727.pdf

http://www.handicap-international.fr/fileadmin/documents/presse/060710_CP_AIF_HIBASM.pdf

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article3096

http://en.wikipedia.org/wiki/Convention_on_Cluster_Munitions

Nous savions que la France était championne de la natalité en Europe, après l'Irlande. Mais on aurait pu redouter que les effets de la crise financière se ressentent sur le nombre des bébés. Mais, bonne nouvelle, malgré la crise économique, les naissances sont restées nombreuses en en 2009 : 790 000 naissances (selon l’Insee), 6000 de moins qu’en 2008, qui était une année record depuis 1982.

Source : Ined : http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1502/publi_pdf1_465.pdf

Je vous écris du Québec pour vous faire part de notre Collectif d'intervention sociale, Deux Ailes.

Notre Collectif prit officiellement forme à l'été 2008 alors que nous montrâmes à des enfants de la rue de Phnom Pem, la capitale du Cambodge, à fabriquer des oiseaux en papier.
Cette activité, fort simple puisqu'elle ne nécessita que quelques feuilles et un peu d'attention, fut d'une grande richesse puisqu'elle permit d'établir un contact imprégné de poésie avec ces enfants.

Nous avons ensuite répété l'expérience au Québec alors qu'une grande Envolée de 200 oiseaux (distribution d'oiseaux) a eu lieu dans la métropole montréalaise en mai 2009.
Cette distribution d'oiseaux aux gens rencontrés sur la rue a ainsi permis plusieurs rencontres qui auraient été impossibles sans l'intermédiaire de l'oiseau.

Depuis, le collectif a réalisé diverses Envolées notamment à l'Hôpital St-Justine de Montréal (Hôpital pour enfants), au Forum Social québécois et a tenu un kiosque de fabrication d'oiseaux à l'État d'urgence 2009 de l'ATSA (l'action terroriste socialement acceptable), alors qu'avec l'aide des sans-abris de Montréal furent fabriqués et distribués 150 oiseaux aux gens de la ville. Un vidéo de cette envolée est disponible ici.

Par ailleurs, des oiseaux de notre Collectif ont de plus été distribués en France, aux États-Unis, en Équateur, au Vietnam et au Laos.

Offrir un oiseau à quelqu'un est quelque chose de tout simple, mais dont les effets positifs sont considérables.
Porteur d'une symbolique universelle qui évoque la liberté et la légèreté, l'oiseau en cadeau suscite une rencontre et tend  à remédier au problème de la solitude, si caractériel  à nos sociétés.

Enfin, nous aimerions glisser dorénavant dans l'une des ailes de chacun des oiseaux que nous fabriquons une Bonne nouv'aile, d'où notre fort intérêt pour votre Blog.

Plus d'informations sur www.deuxailes.org

On s'est habitué aux articles qui désignent une nouvelle espèce en cours de disparition. Mais on entend parler moins des espèces en cours d'apparition. Car oui, la vie continue à se renouveler et à se diversifier.

Ainsi par exemple le petit coléoptère d’un peu plus de deux mm en cours de description fut découvert à la Réunion. Une nouvelle espèce de léopard vient d'être découverte sur l'île de Bornéo. Un poisson minuscule vient d'être découvert au Laos par l’American Museum of Natural History, baptisé Longimanus. Une seconde espèce de gecko a été découverte dans la réserve naturelle de Tà Cu, au centre du Vietnam, où une première espèce avait été identifiée en 2008. Et ce ne sont là que des exemples...

Il arrive aussi que des espèces dont on a publié la nécrologie ne soient pas tout à fait mortes. Tel est le cas d'une grenouille verte à tâches jaunes et marron, dont l'espèce était considérée comme disparue depuis 30 ans, qui a été découverte dans une zone rurale d'Australie.